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"Dis-moi dix mots" 2024

 

« Dis -moi dix mots... sur le podium ».

 

Les 10 mots de l'édition 2024 : Adrénaline, Champion, Echappée, Hors-Jeu, Prouesse, Aller aux oranges, Collectif, Faux départ, Mental, S'encorder

 

 

 Dis-moi dix mots – Concours des dix mots | éduscol | Ministère de  l'Education Nationale et de la Jeunesse | Direction générale de  l'enseignement scolaire

 

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L’idée même de s’encorder ne nous enchantait pas vraiment.

Il fallait un sacré mental d’acier pour se retrouver suspendu au-dessus du vide.

Aller aux oranges à une telle altitude relevait du défi tant l’importante quantité d’adrénaline nous propulsait à la limite du hors-jeu.

Heureusement que nos âmes de champion donnaient lieu le plus souvent à la réalisation d’une prouesse sportive portée par le collectif.

Alors cette fois-ci, pas de faux départ ni même l’ombre d’une hésitation : cette échappée périlleuse, il fallait la remporter coûte que coûte.

Ludovic COCQUERET
Catégorie Adulte

 

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Tout commence dans le vestiaire où se retrouve le collectif,
Chacun s’exécute à la bonne tenue des préparatifs.
Tout le monde est enfin prêt et rentre dans le tunnel,
Une montée d’adrénaline est à ce moment habituel.
Chacun se suit de très près comme s’ils étaient encordés,
On pourrait croire que tout le monde veut éviter une échappée.
Les acteurs arrivent sur le terrain où ils vont pouvoir s’exprimer,
Pas de faux départ, la partie a bel et bien commencé.
Un mélange de prouesses techniques, de force et de mental,
Fait qu’on voit bien que ce ne sont pas des gens banals.
Il est bientôt l’heure d’aller aux oranges se reposer,
Mais une énorme explosion vient soudain de résonner.
Une explosion de joie suite à un but d’Antoine Griezmann?
Non, celle d’un coup de grisou causé par du gaz méthane...
Plusieurs dizaines d’hommes sont maintenant hors jeu,
Ce soir, malheureusement, ils ne rentreront pas chez eux.
C’est un métier dangereux, et mauvais pour la santé,
Beaucoup ont fini leur carrière avec les poumons encrassés.
Hommage à mon grand-père, qui n’était pas un champion,
Mais qui était plus que ça, car il était mineur de fond.

Aurélien DEGOSSE
Catégorie Adulte

 


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HANDICAP

Mon nom est Christophe, et voilà douze ans que je suis handicapé suite à un malheureux accident sur lequel je préfère ne pas m’attarder. En bref, je n’ai plus de jambes, c’est-à-dire qu’elles sont devenues deux gros morceaux de chair inerte calées dans un fauteuil électrique.

Avant mon accident, j’étais un super sportif et je me passionnais pour plusieurs disciplines : football, cyclisme, course ; je passais les vacances à la montagne et je m’essayais aussi à l’alpinisme.

Ah, comme mes week-ends étaient remplis ! Le samedi après-midi, je faisais partie d’un club de cyclistes de ma ville et nous filions en groupe sur les petites routes en lacets dans la campagne alentour. Ce que j’aimais par-dessus tout, c’étaient ces échappées qui me grisaient de solitude, loin du peloton de mes amis restés loin derrière.

Le dimanche matin, je me consacrais à la course et il m’a fallu beaucoup de rigueur pour éviter les faux départs tant j’étais pressé d’arriver le premier ! Je passais les après-midis sur le terrain de foot avec l’équipe que nous formions avec mes camarades de classe ; je n’étais jamais d’accord avec l’arbitre quand il signalait un hors-jeu et je montrais ostensiblement ma mauvaise humeur quand nous allions aux oranges à la mi-temps.

Les vacances se passaient souvent à la montagne où je pratiquais un alpinisme d’amateur, et je n’aimais rien tant que m’encorder avec précaution quand nous grimpions vers les cimes avec mes cousins.

Puis est arrivé cet accident qui m’a privé de tout ce que j’aimais : pédaler comme un fou avec mes amis, courir comme un vrai athlète, taper dans le ballon rond comme un professionnel, admirer le monde au sommet d’une montagne toute blanche.

Mais attention, si je n’ai plus de jambes j’ai encore des bras, musclés, forts et habiles. C’est un comble quand on est un fan de foot, de vélo et de course ! Alors, pourvu d’un mental d’acier, j’ai décidé de faire partie d’un collectif de handballeurs handicapés de tous bords en espérant devenir un vrai champion. J’oublie un peu ma malheureuse condition et j’attends avec impatience les montées d’adrénaline à chaque fois que j’aide mon équipe à placer un but. Mes prouesses sont une espèce de revanche face au grand malheur de ma vie.

Danièle ELOM-PERRIER
Catégorie Adulte 

 

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Le temps du champion

Voici bientôt venu le temps du champion
Instant tant attendu, il se tient prêt sous les néons
Pour nous faire vibrer, nous noyer d’adrénaline
Une vague électrique nous parcourt l’échine…

Il s’est préparé pour sa grande échappée
Dont il a tant rêvé durant toutes ces années
Un mental d’acier pour un parcours semé d’embûches
Hors-jeux, faux départ, ou un pas qui trébuche

Epaulé par ses pairs sans qui il ne serait rien
Il est pourtant tout, unique espoir de demain
Pour tout un collectif qui oeuvre dans l’ombre
A la naissance du champion, surgi de la pénombre

Des années de labeur pour forger sa destinée
Une ascension trempée de larmes et sueur mêlées
S’encorder ensemble pour marcher victorieux
Sur le chemin qui mène au temple sacré des jeux

Effacée la peur, le doute oublié
Ne reste alors que la puissante volonté
De toucher enfin le rêve en or
Et tel un aigle… prendre son essor

Il s’élance dans l’arène sous l’éclat des cieux
Pour la beauté du sport, pour la gloire de ses dieux
C’est la valse aux exploits, à la plus haute prouesse
Tous les coeurs en émoi, et la foule en liesse

Puis enfin les bras levés devant le feu éternel
Délivrance de l’âme et du corps qui s’élèvent
Aller aux oranges et goûter à l’hydromel
Tutoyer les anges et se fondre dans le rêve

Ce rêve olympique qui plonge ses racines
Dans l’histoire mythique qui jusqu’à nous s’achemine
Dont l’essence imprègne et transcende les âmes
Et qui poursuit son règne, brandissant haut sa flamme

Car jamais ne s’achève la geste du champion
Sans relâche et sans trêve, elle se chante par-delà les monts
Elle résonne dans les vallées, les plaines et jusqu’à l’horizon
Elle façonne les hommes, et par là même le monde qu’ils font.

Alexandre FAUCHET
Catégorie Adulte

 

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Des mains et des jeux

D’une seule voix, de chacune de ces vies
Assemblées en un unique cri d’envie.
S’encorder en une symphonie d’adrénaline
Toujours montante qui jamais ne se confine…

De la stupeur foudroyante d’un faux départ
A l’échappée, direction nos rêves… Ou nulle part…
Aller aux oranges forger de métal ces instants…
Mental de gagnant, tous derrière nos battants.

Où nul hors-jeu n’existe, où tout peuple subsiste…
Où la prouesse démontre qu’un ensemble coexiste…
En ces jeux aux enjeux d’or le stade gronde…
Un champion, un collectif, une nation… Un monde…

Corentin FERNAGUT
Catégorie Adulte

 

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Le champion athlétique avait un mental à toute épreuve, pas de faux départ, il s’élança dans le couloir qui lui était réservé, mais s’aperçut assez vite qu’une échappée le devançait déjà. Il réunit toutes ses forces, sentit l’adrénaline dans tout son corps en dépassant le premier qui titubait et allait se mettre hors-jeu en s’écroulant sur la piste ! Il n’avait plus maintenant qu’à aller aux oranges ! Cette pensée n’était pas trop sympathique mais peu importe, il fallait continuer et jouer collectif pour ramener la médaille ! dans une dernière prouesse il passa la ligne d’arrivée en premier ! et selon un rituel s’encorda avec toute l’équipe pour célébrer la victoire !!

Annie GALLAIRE
Catégorie Adulte

 

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Rencontre avec deux champions d’exception

Le journaliste « Nous recevons ce soir Jane Everest et Magic Grimpeur, deux champions d’exception qui tutoient les sommets de l’escalade sportive et donnent, à beaucoup, l’envie d’inscrire leurs prouesses dans le Guinness des records. » Jane, Magic, bonsoir. Vous le savez, le principe de cette émission est de laisser la parole aux invités, je vous propose donc de nous faire partager votre histoire singulière.

Jane et Magic de concert « Tous deux vendéens, c’est dans le célèbre parc de Saint-Juliendes Landes, au pied du parcours d’accrobranche le plus grand du monde, que nous nous sommes rencontrés, l’année de nos 12 ans. »

Jane « Nous ne nous connaissions pas, mais Magic se trouvait à côté de moi lorsque le moniteur, après avoir détaillé le parcours que nous allions réaliser, nous a expliqué qu’il était, par mesure de sécurité, nécessaire de nous encorder avant de commencer l’aventure… »

Magic « S’encorder fut notre premier lien (rire…). Lien complice et sécurisant qui nous a aidés, malgré quelques sueurs froides et grâce à de fortes poussées d’adrénaline, à aller jusqu’au bout du parcours. »

Jane « Une fois redescendus sur la terre ferme, nous avons fait plus ample connaissance en partageant un délicieux goûter. »

Jane et Magic de concert « C’est ainsi que nous avons compris que nous étions mus par les mêmes rêves : devenir funambules, grimper de plus en plus haut et de plus en plus vite jusqu’à la cime des arbres, faire de l’escalade, créer un collectif sportif respectueux de la nature… »

Magic « Pour le collectif nous étions déjà deux, nous habitions des villages voisins et avions quelques amis intrépides qu’il paraissait aisé de convaincre, c’était un bon début ! »

Jane et Magic de concert « Mais, ce qui paraissait simple fut en réalité ardu et ce n’est qu’en nous forgeant, au fil des épreuves rencontrées, un mental d’acier que nous avons réussi à concrétiser nos rêves de hauteur. » Plusieurs années d’entraînement opiniâtre nous ont été nécessaires pour nous hisser aux premières places du top 3 des meilleurs compétiteurs en escalade sportive.

Le journaliste « Vos classements répétés parmi les meilleurs vous ouvrent grand les portes de la qualification pour les Jeux Olympiques de cet été, comment vous préparez-vous en vue de cette échéance ? »

Magic « Avec nos coachs, nous continuons à renforcer notre gainage physique et mental afin d’être au top le jour J. Notre gainage physique nous aide à performer toujours davantage et fait reculer le risque d’aller aux oranges en cours d’épreuve. Notre gainage mental stimule notre confiance à voir disparaître les risques de faux départs. »

Le journaliste « Cet entretien arrive à son terme, mais avant de nous quitter, acceptez-vous de nous faire partager la devise que vous avez choisie ? »

Jane et Magic de concert « Haro sur le hors-jeu ! Vive l’échappée triomphale ! »

Le journaliste « Merci à vous deux et rendez-vous, au plus tard cet été, au site d’escalade du Bourget. »

Martine GOOSSENS
Catégorie Adulte

 


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Salut Champion !

Nous voilà déjà au début d’une nouvelle saison !

Celle qui vient de s’achever n’était pas mal, pas mal du tout même.

Mais cette année, tu peux faire mieux.

Tu as le mental pour ça. Au vu de tes résultats de la saison passée tu dois, tu peux faire beaucoup mieux.

Evidemment, il ne faut pas que tu recommences les quelques erreurs que tu as commises, comme ce faux départ lors du contre la montre.

Cette erreur t’avait mis complètement hors-jeu.

Bien sûr dans les premiers kilomètres, il va falloir te calmer, choisir les partenaires avec lesquels tu veux rouler. Il faut savoir jouer collectif dans un premier temps.

Il faut savoir prendre le relai quand il faut.

Il faut savoir rester dans la roue de tes coéquipiers.

Il faut savoir s’encorder, comme font les alpinistes,

Et puis, au bon moment, lorsque tu auras bien fait monter l’adrénaline, pas trop tôt mais pas trop tard non plus, là, tu places ton accélération en vue de conduire une échappée.

Il faut savoir s’encorder, comme font les alpinistes, c’est-à-dire rouler avec eux, tranquillement, aller aux oranges quand il faut, doser son effort.

Pour toi, ce jour-là, ce sera sans doute une prouesse mais pour moi ce ne sera que l’aboutissement de mois et d’années de travail.

Et je pense que là, vraiment, tu vas pouvoir nous faire, te faire une belle saison.

Et surtout, garde bien en point de mire ton objectif suprême : les J.O.

Allez champion, dors bien.

Je te laisse la lumière ? Tu veux ton doudou ?

Bonne nuit mon fils.

Michel GOOSSENS
Catégorie Adulte

 

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Sur la première marche de ton podium

Tu es entré dans ma vie tel un commando en opex,
En un regard, tu as posé sur ma bouche ton index,
Tel un soldat, tu veilles sur mon corps, sur mon mental,
La nuit, tu étincelles comme une coupe de cristal.
Sous adrénaline, j’ai le cœur qui palpite,
Au piano-bar, je joue pour toi et c’est un hit,
Je vogue dans tes bras sur les dunes,
Jusqu’au prochain changement de lune.
Ivre de toi, je gravis à vélo le ciel,
J’y déploie notre amour, avec toi je me sens la plus belle,
Dans une échappée, je sème le peloton des étoiles encordées entre elles et je trace,
À toute vitesse, je franchis un col dans une couche givrée de l’atmosphère et je dérape sur la glace.
Tous les matins, nous jouons collectif,
Tu me lances sous les draps ton ballon ovale, nous sommes combatifs,
Je veux faire équipe avec toi,
Garde moi sous ton toit.
À la mi-temps du match de rugby, ton équipe va aux oranges dans un fou rire,
Dans le vestiaire, tu reprends ton souffle, tu transpires,
Pendant cette pause, l’entraîneur prédit pour vos adversaires une hécatombe,
Dans le stade olympique, tu libéreras des blanches colombes.
Devant les supporters, tu brandis le bouclier de Brennus,
Déjà médaillé d’or, c’est un bonus,
Grâce à votre victoire, le public est en liesse,
Ils chantent à tue-tête un tube de Joe Dassin pour fêter votre prouesse.
Ce match va rester dans les annales !
Je découpe ta photo à la une du journal sportif,
Invités sur la pelouse du palais présidentiel, nous trinquons à l’apéritif,
À toi, à nous, à notre champion,
La vie se prête au jeu, tous les jours nous tentons des actions, des transformations.
Dans les starting-blocks de mon amour, je t’offre un départ sans retour,
Le règlement est clair, tu rejoins mon stade et je compte les tours,
Tu es l’athlète de mon cœur, pour toi, je remets le chrono à zéro,
Et si ça devenait un faux départ, un coup d’épée dans l’eau ?
Trop tôt ou trop tard, je crains de sortir le carton,
De couleur rouge, j’arbitre ta raison cette saison,
Hors-jeu, tu ne respectes plus mes règles,
Mais devant les gradins, tu me plaques contre ton cœur, espiègle.

Aline LASZLO-ROUSSELLE
Catégorie Adulte

 

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Sébastien avait bien grandi depuis l’enfance passée au creux des montagnes à courir les près fleuris en été ou à dévaler les pentes enneigées à la saison froide. Mais quelle que soit la période pour ces échappées il était toujours accompagné de la fidèle Belle, une chienne affectueuse, forte et courageuse. Ils avaient évolué ensemble au fil des ans créant une complicité magique, grande source de joie et de réconfort.

Malheureusement, Belle avait disparu l’année dernière à l’automne. Le chagrin de Sébastien fut immense car plus ou moins consciemment il avait toujours eu le sentiment qu’elle était immortelle.

Il faisait ses études en ville comme on dit et revenait souvent chez son grand-père pour se ressourcer dans cette nature familière et apaisante ; et bien sûr pour retrouver sa camarade de toujours, Belle et ses yeux doux, son intelligence hors norme et son pelage aussi chaud qu’un duvet de plumes quand il dormait parfois à la belle étoile en été.

Ce printemps, en mémoire de leurs escapades dans les hauteurs il voulait accomplir la prouesse de grimper seul au sommet du fameux mont Champion.

Le grand jour était arrivé et dans la fraicheur du soleil timide à peine levé, Sébastien arrivait enfin au pied du géant de roche et de neige. L’adrénaline commençait à monter.

Il s’était préparé depuis des mois pour être dans la forme physique nécessaire et accomplir ce défi. Pas question de faux départ, la montagne a vite fait de vous déclarer hors-jeu et le danger est bien présent à chaque pas, comme un poids supplémentaire dans le sac à dos déjà bien lourd.

Mais son mental d’acier et la beauté de ce défi lui permettraient d’accomplir cette course difficile sans trop de problèmes. Et le souvenir de Belle lui donnerait la force nécessaire.

L’esprit de Sébastien était un peu envahi par l’émotion de ces pensées, mais en même temps sa chère camarade veillait sur lui. Il se sentait protégé par sa présence certes non factuelle et pourtant si puissante.

Il ne lui restait plus qu’à s’encorder et à commencer l’ascension, tranquillement, prudemment mais avec la volonté chevillée au corps d’atteindre son but, son rêve : planter un drapeau à l’effigie de Belle en haut de la montagne. Le mont Champion orné du portrait de sa championne. Quel symbole magnifique !

Dans cette aventure si symbolique pas de pause en collectif comme lors des matchs de foot, une autre de ses passions. Pas question d’aller aux oranges lors de la mi-temps. Les barres de céréales feraient l’affaire et allaient lui donner l’énergie nécessaire pour être au refuge avant la nuit. Le lendemain, après un court repos, il pourrait repartir pour l’ultime étape, concrétiser son rêve et tenir la promesse faite à Belle.

Isabelle LUCAS
Catégorie Adulte 

 

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Échappée Fantastique…
Ou Chevauchée Séraphique !

En casaque, un jockey chevauchant son trotteur,
En confiance ou inquiet, attend que sonne l’heure,
Et si l’adrénaline emplit le destrier,
Bien forgé s’y devine, oui, un mental d’acier !

Monture et cavalier frémissent d’impatience,
Au coup d’envoi donné, sur la piste s’élancent !
Courant sans faux départ, cavalant sous le vent,
Échappant au regard, ils trottent en avant…

Se sont-ils encordés ? Maitrisé par les rênes,
L’animal est bridé sans que rien ne le gêne,
De courir il ne cesse en semant ses rivaux,
Tout en force et prouesse, oh ! par monts et par vaux.

Nul arrêt programmé pour aller aux oranges
Car qui ose arrêter un coursier ou un ange ?
Traversant les nuages, sera-t-il victorieux
Ce duo qui voyage au galop vers les cieux ?

Il se prend pour un dieu sous la voûte céleste,
Mais le voici hors-jeu par ce galop funeste !
D’un accord collectif, il est nommé champion,
Lauréat bien fautif en sa vive ascension !

Le public est fébrile, il tire son chapeau
Au héros qui jubile au milieu des bravos…
Pégase et cavalier, d’un coup d’aile s’envolent,
Couronnés de lauriers… oui, mais sans auréoles !

Ane DE ST MARTIN
Catégorie Adulte 

 

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A nos victoires …

A l’aube de mon enfance, alors que je fêtais tout juste mes 3 ans, mes parents ouvrirent la voie à ma carrière de patineuse,
Ces 17 années passées sur la glace furent à tout le moins les plus décisives, mais aussi les plus merveilleuses.
Elles œuvrèrent à bâtir ma force, à dompter mes peurs et à affronter l’adversité,
Elles accompagnèrent de nombreuses déceptions ainsi que mes plus beaux succès,
Je l’ignorais mais la patineuse que j’étais alors guiderait mon chemin, m’évitant bien souvent des faux départs,
J’apprenais à compter sur moi et à faire face lorsque la compétition démarre.
D’aussi loin que remontent mes souvenirs les plus doux, tous me ramènent à ces premiers pas sur la piste.
Lorsque je ferme les yeux, j’entends encore ce léger bruissement des lames, et alors plus rien n’existe.
Cette sensation délicieuse d’une osmose entre la glace et moi,
Le lieu de mes premières fois, mes premiers émois, mes premiers exploits.
Cette adrénaline à l’aune de mes 8 ans, au moment de ma première compétition,
Tant d’émotions qui m’animaient alors que j’entendais le bruit sourd de mes proches m’encourageant à l’unisson.
Et si le mental d’acier permet bien souvent de se surpasser,
C’est davantage ma passion et ma sensibilité qui m’ont permis d’atteindre les sommets.

Quelques années après ces premiers pas personnels, mes plus belles réussites furent collectives,
Du patinage synchronisé au ballet sur glace, je découvris la force d’un groupe où les prouesses sont aussi exaltantes que les chutes constructives.
Prendre la route avec panache, ambition et envie,
Parcourir ce monde où la lumière du collectif nous éclaire chaque jour, et où il ne fait plus jamais nuit,
Un chemin où plusieurs vies s’assemblent et misent sur un destin commun,
Un chemin où nos forces et nos atouts respectifs ne font plus qu’un,
Savoir travailler main dans la main, avec courage et abnégation,
Reconnaître en l’autre comme en soi le besoin d’aller aux oranges pour mieux reprendre le chemin de la concentration,
Ce lieu où l’on commence par s’encorder pour atteindre la confiance mutuelle,
Le lien doit être inébranlable pour surmonter les faiblesses individuelles.
Ce tout que nous avons appris à construire ensemble pas à pas,
Ce tout pour lequel nous avons évité le hors-jeu maintes fois,
Notre travail et notre détermination ont œuvré à cette échappée commune vers notre terre promise,
Et c’est ainsi qu’avec le Capitole Art Company nous avons remporté ce titre de Champions de France à deux reprises.

 Aujourd’hui, bien des années ont passé suite à ces épopées, et je les regarde inlassablement avec tendresse et avec fierté,
Je ne retiens que la puissance de ces moments de cohésion et de partage,
Ils ont contribué à construire la personne que je suis, le fil de ma vie et à en écrire l’une des plus belles pages. 

Jessica MARTINEZ
Catégorie Adulte

 


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Ma très chère amie,

Je t’écris pour te faire partager un de ces moments hors du temps que j’ai vécu ici avec ma fille.

Comme tu le sais, elle est une joueuse assidue du club de football de notre ville.

Son équipe l’a échappé belle...
Après un faux départ et un but pris sur hors-jeu, elles sont entrées au vestiaire à l’heure d’aller aux oranges (mi-temps)...

Leur entraineur a dû faire appel au collectif pour s’en sortir.

Sa technique pour les remobiliser s’appuie sur le mental. Il leur demande de s’encorder virtuellement l’une à l’autre.

Et le miracle a eu lieu...

Après quelques prouesses de nos joueuses et de ma chère fille en particulier, elles ont inversé le cours du match et elles ont décroché le titre de « Champion ».

Après une fête mémorable où les bénévoles de notre « bonne vieille ville » n’ont pas été oubliés, je savoure ce moment agréable.

Je t’embrasse du « Plessis » comme l’on dit ici et vais faire retomber mon adrénaline en me promenant le long des berges qui serpent ici puis me reposerai sous l’un de ces majestueux arbres centenaires de notre si beau « petit village ».

Les jeux peuvent s’ouvrir tranquillement, ici nous sommes prêts à relever tous les défis et à les fêter dignement dans le respect de l’Olympisme.

Ton amie Blandine

René PERRIN
Catégorie Adulte

 

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04.08-07.09

« Yves ? Yves, C’est l’heure. »
C’est l’heure. Je range les derniers éléments dans mon sac et me dirige vers le terrain. Ce moment je l’ai attendu toute ma vie, j’en ai rêvé. Certes, pas dans cette configuration mais j’y suis.
Je rentre sur le court et lève la tête pour la regarder une nouvelle fois : « La victoire appartient au plus opiniâtre. » Cette devise je l’ai faite mienne ces quatre dernières années.
Allez ! Encore une victoire, la dernière, la plus belle.
Je prends ma raquette. C’est le moment de faire le vide, de rester positif et de ne faire qu’un avec mon équipe à l’image d’un alpiniste qui irait s’encorder pour sécuriser son ascension.
Ces étapes je les ai gravies avec eux : ma famille, mon coach, mon médecin. Sur le terrain je joue seul mais celui-ci, en particulier, est un combat collectif. Je salue mon adversaire et je suis prêt à relever ce défi.

Je ne vois pas passer le premier set : double fautes, fautes directes, stress, … 6-2 pour mon adversaire. Ce faux départ me fait douter, énormément, mais ne m’abat pas. Je regarde en direction de mon squad. Je vois dans leur regard qu’ils y croient encore, j’y crois aussi. Je peux y arriver. Je vais y arriver.
C’est sans doute le bon moment pour aller aux oranges. Un des arbitres de ligne m’accompagne. Je me mets face au miroir et je regarde droit devant moi. Tout est dans le mental, je le sais mieux que personne. Le physique suivra ensuite. Allez, Yves ! C’est maintenant qu’il faut tout faire basculer.

Je retourne sur le Chatrier. Deuxième set : Tie-Break ! Je tiens le coup et je le remporte.
Nous repartons donc pour ce dernier set qui va nous départager. Je vois le changement… en ma faveur. J’enchaine les points et les jeux. Très vite, une belle échappée, je suis à 5-1.
Incroyable ! Nous y sommes, je sers pour le match. Je sens l’adrénaline monter. Cette sensation je ne pensais plus la revivre et pourtant me voilà. Je lance la petite balle jaune, effectue mon service, la trajectoire est parfaite. Comme un buteur craint le hors-jeu, je redoute la faute de ligne, mais non, j’entends bien « ACE » ! Je n’en reviens pas, c’est bien moi qui ai réalisé cette prouesse. La foule est hystérique. Je le suis aussi. Je viens d’ajouter une nouvelle page à mon histoire.

Ce moment je l’ai attendu toute ma vie, j’en ai rêvé. Certes, pas dans cette configuration mais j’y suis. Ce 7 septembre 2024, le champion c’est moi. Je succède à Shingo Kunieda.
Cette médaille dorée je pensais l’avoir le 4 août mais la vie en a décidé autrement. Après une bataille de taille contre la maladie et une opération qui m’a enlevé la mobilité des jambes, on m’avait juré que je ne referais plus de sport. Pourtant ce sport que j’aimais tant, je ne voulais pas l’arrêter. Cette médaille c’est mon deuxième combat. Je la regarde, autour de mon cou, fier et reconnaissant. Une fois la cérémonie terminée, je tourne mon fauteuil en souriant. C’est sans doute ça le bonheur. Je salue la foule une nouvelle fois et j’immortalise l’instant dans ce terrain orange.
« La victoire appartient au plus opiniâtre. » En effet !
Rendez-vous à Los Angeles en 2028 ?

Maryse PERRIN-GILBERT
Catégorie adulte

 


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Un millième de seconde

18 août 2016, Rio de Janeiro, Brésil. D’un mouvement parfaitement synchronisé, huit hommes relèvent leur bassin. Cela fait quatre ans qu’ils préparent ce moment, mais ils font tout pour ne pas y penser. Leur esprit doit absolument rester vide et ne s’accrocher à rien. Leurs oreilles sont prêtes à entendre, mais elles n’écoutent pas. Aucun désordre mental ne saurait être toléré. Leur concentration est dédiée à une unique tâche : attendre le coup de feu, mais surtout, surtout, ne pas l’anticiper, ne pas faire de faux départ. Quelques gouttes de sueur perlent sur leurs fronts immobiles. Dans le stade, l’adrénaline est palpable, on entend quelques cris épars, mais la plupart des spectateurs retiennent leur souffle. Les yeux sont rivés sur une paire de chaussures rouge vif au couloir 6. Dans moins de vingt secondes, ces chaussures auront parcouru deux cents mètres. Elles appartiennent à l’homme le plus rapide de la planète, Usain Bolt. Juste à sa droite, au couloir 7, Christophe Lemaitre sait que c’est sa dernière chance de médaille. La prochaine fois, il sera trop vieux. C’est maintenant, ou ce ne sera jamais. Pan ! Le bruit du starter a retenti. En quelques dixièmes de seconde, les huit corps se déploient vers l’avant et commencent à réciter leur partition. Les contractions de chaque muscle se succèdent avec une précision prodigieuse, mettant en mouvement chaque articulation selon une trajectoire millimétrée, optimisée à l’entraînement des centaines et des centaines de fois. Pour Christophe, il n’y a aucune décision à prendre, tout est automatique. Il observe simplement ses grandes enjambées avaler la piste, et ressent quelques imperfections techniques. Ce ne sera pas sa meilleure course, la fluidité n’est pas totale. Les premiers cent mètres sont le virage, son point faible, mais il espérait tout de même pouvoir revenir à hauteur de Churandy Martina, devant lui au couloir 8, et ce n’est pas le cas. À sa gauche, il voit Usain Bolt le dépasser et ne peut malheureusement s’encorder à lui. Une once d’appréhension s’immisce dans son cerveau, mais cela n’influence en rien son corps, qui sait ce qu’il faut faire, qui est trop entraîné pour laisser une quelconque place au doute. De toutes façons, il n’y a pas l’option d’aller aux oranges, la seule possibilité est de ne rien lâcher, de tout donner, se faire mal, sortir du virage et revenir, centimètre par centimètre, brûler toute l’énergie qu’un corps peut brûler en vingt secondes, et rester aligné, gainé, fort sur chaque appui, et piocher, piocher, piocher. À cinquante mètres de l’arrivée, Bolt est seul en échappée. Pour la troisième fois consécutive, il sera champion olympique, une formalité pour lui. Derrière, c’est serré. Christophe semble être en sixième, peut-être septième position, mais il continue d’accélérer, alors que d’autres ralentissent. Son visage se crispe. Étrangement, il ne voit plus les autres mais se sent gagner du terrain à chaque nouvelle foulée. Il va vite. Le doute a disparu, il croit en ses chances, alors à cinq mètres de la ligne d’arrivée, il casse, jette son torse vers l’avant pour grignoter une fraction de seconde. Reprenant son souffle, il regarde l’écran géant pour connaître son classement, mais il y a un moment de flottement, un instant suspendu pendant lequel rien n’est joué. Après Andre De Grasse, deuxième, Christophe Lemaitre et Adam Gemili ont terminé la course dans l’exact même temps : 20 secondes et 120 millièmes. Le départage se fera à la photo finish. Pour moins d’un millième de seconde, l’un d’eux sera médaillé, l’autre ne le sera jamais. Pour l’un d’eux, la prouesse, l’apothéose de toute une carrière, pour l’autre, ce sera comme marquer un but en finale de coupe du monde avant d’être déclaré hors-jeu. La grande illusion, c’est que le résultat semble compter plus que tout. Pourtant, ce que l’on cherche dans le sport, ce qui nous fait y revenir, c’est l’instant suspendu juste avant le résultat. Le 18 août 2016, en cet instant précis, avant la divergence, avant l’effusion de joie et le désespoir, les deux sprinteurs et les spectateurs perçoivent avec clarté l’infinitésimale épaisseur qui sépare la victoire de la défaite, la lumière de l’obscurité, la vie de la mort. Le résultat est individuel, mais cet instant de grâce en apesanteur est collectif. Alors, pour un millième de seconde, la médaille compte-t-elle vraiment ?

Nicolas PERRIN-GILBERT
Catégorie adulte

 

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Paris-Grignan au temps des diligences

Madame de Sévigné n’avait qu’une idée, tenter une échappée en Provence et embrasser jusqu’à l’étouffer sa « divine bonne », la Comtesse de Grignan. Pour avoir tant exalté son amour maternel et maintenu son mental à flot malgré un si cruel coup du sort (« Comprenez-vous bien ce que je souffris »), elle passa à la postérité au rang de championne des épistolières. Et pour conter les anecdotes de la Cour, elle fut déclarée hors-jeu, tant elle se montra incomparable. L’affaire Fouquet, Vatel et la marée retardée, la mort de Turenne, rien que « des radoteries » selon elle.

Pour rejoindre sa fille en carrosse, litière et coche, elle fit moult étapes, Auxerre, La Palice, Moulins, Lyon... Près de deux semaines, Dieu, que c’était long. Le collectif était affaire de classe, déjà ! On s’hébergeait entre-soi, qui dans un prieuré, chez une cousine abbesse, on retrouvait un sien cousin, tel son cher Bussy-Rabutin... Mais souvenons-nous plutôt de la périlleuse traversée du Rhône en plein orage par sa fille ; quelle prouesse : faux départ de l’embarcation encordée à celle du Comte, hauts-cris et suffocante poussée d’adrénaline de peur qu’ « Un tourbillon de vent vous jette violemment sous une arche ! » du célébrissime pont.

Quand, enfin parvenue à destination, la félicité fut à son comble, aller aux oranges, jamais la Marquise n’y eût songé ; quelle incongruité, Morbleu ! À Orange, on fréquentait les Ursulines et à Lambesc le couvent de la Visitation ; on rendait mille grâces aux soeurs de Sainte Marie à Aix puis on faisait des visites de noces à Aubenas.

« Si l’on pouvait écrire tous les jours, je le trouverais fort bon. »
À Madame de Grignan, Paris le 28 août 1675

Mais qu’aurait-elle bien pu penser de notre « Dis-moi dix mots » ?
« Voilà une belle digression, ma mignonne. »

Aurore du Plessis Piquet
Catégorie adulte

 

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Ils courent, ils rient, plaisantent et s’interpellent
Une musique criarde accompagne les voix
La joie est collective et les appels se mêlent
Enfants, parents, amis manifestent leur joie.

Puis le silence se fait, l’instant est important
Calmement les sportifs se groupent sur la ligne
Une tension s’installe, le top est imminent
Les muscles sont bandés, chacun guette le signe

Alors, c’est l’envolée. Toute la masse s’élance
Surtout se concentrer, chasser le faux départ
L’adrénaline est là, porteuse d’espérance
Pour toutes les prouesses qu’on rêve tôt ou tard

Au début de la course, l’ensemble reste groupé
Chaque longue foulée entretient le moral
Un bloc de corps si proches qu’on les croit encordés
Une volonté d’acier partagée... le Mental.

Puis, les coureurs s’espacent, risquant une échappée
Il faut « tout déchirer », éviter le hors-jeu
Surtout tenir le rythme, ne pas se disperser
Le sprint veut du tonus... autant que faire se peut

Bientôt, les cris reprennent, saluant l’arrivée
Le champion n’aura pas à « aller aux oranges »
Les suivants, essoufflés mais non désespérés
Rejoignent leurs amis, tout le monde est aux anges

Annick RELIQUET
Catégorie adulte

 

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Le rugby est un sport collectif que mon neveu adore. Il voudrait être champion, mais il faut un mental de fer et beaucoup d’entraînement pour faire des prouesses.
Pas besoin de s’encorder pour former une mêlée. Mais il y a souvent de faux départs et des hors-jeux et il faut à chaque fois recommencer pour obtenir une échappée correcte du ballon ovale. C’est de l’adrénaline et la mi-temps est la bienvenue pour aller aux oranges dans les vestiaires.

Anne-Marie VIVENT
Catégorie adulte

 

 

 

 Bravo et merci à toutes et tous pour votre participation !

A l’année prochaine.

L’équipe de la Médiathèque